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18/JAN/2012
- 19h00 CHF
30.-/CHF 15.- (Studenten, Lehrlinge), Kinder gratis |
Jeunesse & Musique Contemporaine concert de
musique contemporaine |
PROGRAMME ATANAS
OURKOUZOUNOV (*1970) BENJAMIN
ATTAHIR (*1989) MARTIN
ROKEACH (*1953) TORU
TAKEMITSU (1930-96) ISANG
YUN (1917-95) |
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BIOGRAPHIES |
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ISANG
YUN est né le 17 septembre 1917 près de la ville
portuaire Tong Yong en Corée du Sud et vit à Berlin à
partir de 1964. De 1933 à 1944, il a étudié la musique
en Corée et au Japon. Il a participé aux luttes pour l'indépendance
de la Corée et a vécu, résistant contre la domination
japonaise, dans la clandestinité, avant d'être arrêté
et fait prisonnier politique. Entre 1945 et 1956, travail social, direction
d'un orphelinat, professeur de musique dans les écoles puis lecteur
à l'université de Séoul. Prix de la culture de la
Corée du Sud en 1955. Etudes à Paris et Berlin entre 1956
et 1959, entre autres chez Boris Blacher et Josef Rufer, participation
au cours de Darmstadt. 1967, enlèvement à Berlin par le
service secret sud-coréen. Prisonnier du régime de Park,
il est libéré en 1969 après les protestations de
l'opinion publique internationale. Enseigne la composition au conservatoire
de Hanovre en 1969/70, puis professeur à la Hochschule de Berlin
entre 1970 et 1985. Naturalisé allemand en 1971, il a participé
à partir de 1973 à nombre de manifestations des coréens
du sud en exil, aux Etats-Unis, au Japon, dans le cadre de l'internationale
socialiste, se prononçant pour la démocratisation de la
Corée du sud et la réunification du pays. Yun a été
membre des Académies des Beaux-Arts de Hambourg et Berlin, et a
été fait docteur honoris causa de l'Université de
Tübingen en 1985. Il est mort le 3 novembre 1995 dans son pays d'adoption. |
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TORU
TAKEMITSU. Premier compositeur japonais à avoir acquis
une réputation internationale, Takemitsu a passé la première
partie de son enfance jusqu’à l’âge de sept ans
en Mandchourie, région chinoise occupée par les Japonais,
où son père travaillait. Revenu au Japon, il poursuit sa
scolarité jusqu’en 1944, date à laquelle il est mobilisé
pour renforcer les bases japonaises en prévision de la prochaine
invasion américaine. L’histoire politique du Japon depuis
1868 a oscillé entre l’intégration de la culture occidentale
et des périodes protectionnistes de retour à la tradition
nationale. Le contexte de la Deuxième guerre mondiale n’échappe
pas à ce mouvement de balancier. Alors que la culture occidentale,
et spécifiquement américaine, était totalement proscrite
au Japon, le jeune Takemitsu, découvre au sortir de la guerre la
célèbre chanson « Parlez-moi d’amour »
qui l’impressionne profondément et dont il parlera encore
avec émotion à la fin de sa vie. Il décide alors
de devenir musicien et se forme en majeure partie de façon autodidacte,
tout en recueillant parallèlement les conseils du compositeur Yasuji
Kiyose. Bien qu’ayant été initié au koto par
sa tante quand il était enfant, le jeune Takemitsu orientera clairement,
dans un premier temps, ses choix en faveur de la musique occidentale aux
dépens de la culture japonaise qu’il évitait consciemment
: « Le Japon n’existait pour moi que dans un sens négatif.
Du moins, quand j’ai décidé d’apprendre la musique
occidentale moderne et d’en vivre, il me fallait rejeter le Japon
» (Mirrors). Nourri de musique occidentale écoutée
à la radio, il découvre également les œuvres
de Copland, Piston et Sessions, celle de Messiaen à laquelle il
restera attaché toute sa vie, et se passionne pour les films de
Capra et d’autres réalisateurs américains, prolongeant
ainsi le goût prononcé de sa mère pour le cinéma.
Après avoir écrit sa première œuvre marquante,
Lento in due movimenti (piano, 1950), Takemitsu participe l’année
suivante à la fondation du groupe Jikken Kobo (Atelier expérimental,
1951-1957), initié par le poète surréaliste Shuzo
Takiguchi, et qui réunit des musiciens, poètes et plasticiens.
Cela donne lieu à des concerts avec des expériences de relation
entre musique et image (Joji Yuasa), et pour lesquels Takemitsu composera
notamment Uninterrupted Rest I (1952) pour piano et Vocalism A.I. (1956)
pour voix enregistrées sur bande sur les lettres du mot «
ai » (amour). L’expérience du « Jikken Kobo »
marque irrémédiablement Takemitsu qui pratiquera souvent
le travail en collaboration avec d’autres artistes, au croisement
entre des formes artistiques différentes — poésie,
théâtre, arts plastiques, etc. — et plus encore pour
le cinéma. Il épouse en 1954 l’actrice Asaka Wakayama.
Comme beaucoup de compositeurs japonais, Takemitsu découvre la
musique sérielle, la musique concrète et la musique électronique
au début des années cinquante. Peu après la création
du studio de la NHK en 1955 amorçant les premières œuvres
de musique concrète et électroniques japonaises (Mayuzumi),
Takemitsu compose des musiques pour bande (Static Relief, 1955), des musiques
pour la radio et la télévision, et aborde le cinéma
avec ses premières partitions dès Hokusai en 1952 (sa musique
ne sera finalement pas retenue et c’est Kiyose qui sera crédité
au générique). À la suite d’une visite au Japon
de Stravinsky, qui manifesta un intérêt appuyé pour
le Requiem pour orchestre à cordes (1957), la notoriété
de Takemitsu acquiert peu à peu une dimension internationale. Il
remporte diverses récompenses dans le cadre de festivals de musique
contemporaine. Bien qu’il commence à s’intéresser
à la musique traditionnelle japonaise après avoir découvert
le théâtre de marionnettes (Bunraku), Takemitsu continue
à dissocier ses origines culturelles et sa propre musique qui reste
étrangère à cette source. C’est le contact
avec les idées de John Cage à la fin des années cinquante,
puis la rencontre entre les deux hommes en 1964, qui le conduira à
réviser sa position en l’incitant à renouer avec sa
propre culture : Eclipse pour biwa et shakuachi (1966), dont la notation
relève autant du graphisme que de la tablature, et surtout November
Steps pour les deux mêmes instruments traditionnels confrontés
à un orchestre symphonique l’année suivante, constituent
les étapes essentielles de la réintégration de la
tradition japonaise dans la musique de Takemitsu, qui culminera avec In
an Autumn Garden (1973) pour un orchestre de gagaku. Les années
soixante-dix sont celles de la consécration pour le compositeur
– il est nommé directeur du Space Theater dans le cadre de
l’exposition universelle d’Osaka en 1970 – dont le catalogue
s’accroît de façon importante dans des domaines très
divers. Il reçoit parallèlement de nombreux prix et honneurs
internationaux qui ponctueront régulièrement ses dernières
années. La production de Takemitsu dans les années quatre-vingt
sera majoritairement consacrée à alimenter les cycles «
Waterscape » (Rain Tree, Rain Spell, Rain coming, etc.) et «
Dream » (Dreamtime, Dream / Window, Rain Dreaming) qui coïncideront
avec une musique de plus en plus consonante et dont le point culminant
sera atteint avec Quotation of Dream (1991). La réconciliation
entre les cultures est symbolisée dans le concept de « mer
des tonalités » qui apparaît comme le maillon esthétique
et musical entre l’orient et l’occident. |
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MARTIN
ROKEACH’s music has been performed throughout the United
States, Europe and Australia by many orchestras, chamber music ensembles
and soloists. In the past year his works have been performed by the Chicago
Ensemble, Vermont Contemporary Music Ensemble, St. Olaf Trio (MN), Cygnus
Ensemble (NY), Wyck Trio (U. K.), Sheridan Ensemble (Chicago), Webster
Trio (TX), and Anderson-Fader Guitar Duo (NY). His music has earned honors
in eleven composition competitions, most recently those sponsored by the
International Clarinet Association, the Chicago Ensemble, and Cygnus Ensemble,
and he has been commissioned to write music for the Left Coast Chamber
Ensemble, Music Teachers Association of California, Northeastern University
Band, and California Association of Professional Music Teachers. His music
has been published by Fallen Leaf Press, RonCorp, ALRY, and Dorn, and
recorded on the Albany, North/South, Capstone, Amie, Arizona, Furious
Artisans and CRS labels. He has been a featured composer and speaker at
New York University and Wichita State University, and concerts devoted
exclusively to his music have been held at Washington State University
and Western Carolina University. Mr. Rokeach earned bachelor’s and
master’s degrees in music from San Francisco State University, and
his Ph.D. in composition and theory from Michigan State University. He
is a member of the faculty at Saint Mary’s College, where he teaches
music theory, history and chamber music. |
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BENJAMIN
ATTAHIR. Né à Toulouse en 1989, Benjamin Attahir
commence par l'apprentissage du violon au conservatoire de sa ville natale
puis, très vite, se passionne pour la composition. A l'âge
de quinze ans, il intègre les classes d'écriture et de composition,
durant cette période, il reçoit les conseils et encouragements
de Jacques Charpentier et de Philippe Hurel. Deux ans plus tard, il entre
dans la classe d'écriture de Jean-Francois Zygel au CNR de Paris
dont il sort avec trois premiers prix. En 2007, il poursuit sa formation
avec Alain Louvier pour l'orchestration et l'analyse ainsi qu'avec Edith
Canat de Chizy pour la composition, année couronnée par
un premier prix de composition décerné avec les félicitations
du jury. En 2010, il obtient un master d'analyse au CNSMDP (classe d'Alain
Louvier) et a fait partie des quatre compositeurs sélectionnés
pour participer à la session Appassinato de l'orchestre de Caen
(direction: Jean Deroyer). Benjamin Attahir a été deux fois
lauréat du Concours Général, deux fois finaliste
du concours de composition de Boulogne-Billancourt et s'est vu décerner
à deux reprises le prix de la SACEM. Il est primé en avril
2011 par le nouveaux concours international de la ville de Boulogne-Billancourt
pour sa pièce Piacere (clarinette et piano). Actuellement, il suit
l'enseignement de Gérard Pesson et de Marc-André Dalbavie
au Conservatoire Supérieur de Paris et perfectionne sa pratique
du violon auprès d'Ami Flammer. Par ailleurs, il participe en tant
que violoniste à l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire
(OLC) ainsi qu'à l'ensemble Artedie. En janvier 2011 est crée
Rituales Libri (pour violon solo et 24 violons spécialisés)
à l'espace de projection de l'IRCAM et en mars de la même
année, N'zah (pour orchestre) dans le cadre des Alla Breve de France
Musique par l'Orchestre National de France sous la direction de Takuo
Yuasa. En outre la reprise de son concerto pour serpent aux Invalides
à Paris en octobre 2011, Coïncidence pour saxophone et piano
s'est vu créé à la Cité de la Musique de Paris
en mars 2011 par le duo Azar. |
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ATANAS OURKOUZOUNOV (né en 1970 à Bourgas) est un compositeur d'origine bulgare de guitare classique. Il s'« initie » à la guitare quand il réside à Sofia, avec Dimitar Doitchinov. Il décide s'installe ensuite à Paris et continue ses études à partir de 1992, auprès de professeurs connus, dont Arnaud Dumond, Alexandre Lagoya et Olivier Chassain.. Il obtient un Premier Prix de guitare du Conservatoire de Paris en 1997. Mais Ourkouzounov se met aussi à composer, essentiellement pour guitare ou musique de Chambre avec guitare, et il remporte le Concours de composition Il Fronimo des Éditions Suivini Zerboni en 1998. Il a gagné d'autres concours de compositions, en Italie et en Uruguay notamment. Son œuvre se compose d'un cinquantaine de pièces pour guitare solo, duos, trios, quatuors, ensembles instrumentaux et deux concertos.( 2009). Atanas a enregistré personnellement à ce jour deux CD's mais ses œuvres se retrouvent exécutées par d'autres sur plus de 25 CD's. Premier Prix de guitare du Conservatoire de Paris en 1997, Atanas Ourkouzounov s'est fait remarquer lors des principaux concours et festivals aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et en Bulgarie. |
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RENAUD
RENQUIN commence la guitare à l’académie
de musique de Bastogne (Belgique) avec Véronique Sulbout. Il poursuit
à l’Académie de musique Fondation Prince Rainier 3
de Monaco dans la classe de Luc Vanderborght où il obtient son
D.E.M puis le diplôme de Spécialisation. Il obtient le Diplôme
d’interprétation à la Haute école de musique
de Lausanne dans la classe de George Vassilev en 2010. Il se perfectionne
également lors de stages avec Alberto Ponce, Roland Dyens, Juan
Carlos Laguna, Sharon Isbin, Raphaella Smits, Pavel Steidl etc…
Au cours de ses études, il est boursier de diverses organisations
telles que : La bourse SOGEDA, la bourse « FONDATION PRINCESSE GRACE
DE MONACO » et la bourse « FONDATION TURQUOI» Il est
amené à jouer en tant que soliste et chambriste en Suisse,
Belgique, France et Italie. En 2010 il a le privilège de jouer
comme soliste avec « L’orchestre Philharmonique de Monaco
». Avide de nouvelles expériences, il se produit dans diverses
formations de musique contemporaine : Vortex (Genève), EMC (Lausanne)
avec lequel il joue « Le Marteau sans Maître » de Pierre
Boulez sous la direction de William Blank. Depuis Sep/2011 il est engagé
comme professeur de guitare au Conservatoire de Lausanne. |
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DIMITAR
IVANOV. Né en 1986 à Silistra, Bulgarie, fait son
premier cours de guitare à l’age de 7 ans. Après quelques
prix régionaux et nationaux de competition de jeunes talents, il
débute ses études de guitare en 2000 avec Vesselin Kolev.
En 2005, il continue avec le professeur Dimitar Doychinov à la
Nouvelle Université bulgare de Sofia. En 2006-2007 il fait ses
études préprofessionnelles au Conservatoire Cantonal de
musique de Sion, Suisse, dans la classe de guitare de George Vassilev.
En 2007 il commence ses études au Conservatoire de Lausanne site
de Sion et obtient son bachelor en 2010. Dimitar Ivanov est lauréat
de quelques prix internationaux, organisés en Bulgarie, comme soliste
ou en formation de musique de chambre. Il suit l’enseignement de
Dusan Bogdanovich, Zoran Dukic, Pavel Steidl lors de masterclasses. Actuellement
Dimitar Ivanov fait ses études à l’ HEMU Site de Sion
au niveau Master d’interprétation. |
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DAVID
SYPNIEWSKI naît à Toulouse en 1990 dans une famille
de musiciens. Il débute le violon avec son père à
l'âge de six ans et rentre deux ans plus tard au conservatoire.
En plus du violon, il y suit les cours d'écriture, analyse, composition,
musique de chambre et musique baroque. Après l'obtention du premier
prix de violon il est admis à la Haute Ecole de Musique de Lausanne
(HEMU), site de Sion, dans la classe de Silvia Marcovici, puis dans celle
de Lihay Bendayan. Par ailleurs, il se passionne pour la musique contemporaine
et suit actuellement des cours de composition et improvisation électroacoustiques.
En 2009 il obtient le premier prix du concours international Léopold
Bellan à Paris. La même année il est stagiaire au
sein de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse et de l'Orchestre
de chambre de Toulouse. David Sypniewski a bénéficié
des conseils de Pierre Amoyal, Olivier Charlier, Christophe Poiget et
Bartek Niziol. Il joue un violon de 2007 fait par Fabien Peyruc, un jeune
luthier toulousain. |
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HERVE
DUBOIS. Né à Fribourg en 1984, Hervé Dubois
débute la guitare à l’âge de 7 ans. Il s’engage
dans des études musicales professionnelles en 2005, chez Joaquim
Freire à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, avec lequel il
obtient en 2009 son diplôme d’enseignement en guitare. Il
termine son master de concert dans la classe de George Vassilev à
la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Son travail de master a été
reconnu comme « meilleur Projet de Master de l’année
académique 2010/2011 » avec un projet intitulé «
Musique et interprétation picturale ». Hervé Dubois
a participé à de nombreuses masterclass données par
des guitaristes de renommées internationales, telles que Raphaella
Smits, Oscar Gighlia, Pavel Steidl, Lorenzo Michelli, ou encore le Kaltchev
Guitar Duo. Il a bénéficié des conseils de Susanne
Mebes, à Clarens (Suisse) et de Laura Mondiello à la Scuola
Diocesana di Musica Santa Cecilia à Brescia (Italie). En 2009,
il a participé au Volterra Project d’Antigoni Goni en Toscane
et en 2010, à une masterclass en musique de chambre, conduite par
Alberto delle Piane, à Querceto (Italie). En 2011, il se perfectionne
à une masterclass « Up Close & Personal with maestra
Raphaella Smits », en Belgique. Actuellement il est actif dans plusieurs
projets de musique de chambre, notamment en duo avec violon ou flûte,
ainsi qu’en quatuor de guitare. Il enseigne actuellement aux Activités
Culturelles Extrascolaires de la ville de Fribourg, et dans deux écoles
de musique – Studio Musical – à Estavayer-le-Lac, et
– 1 2 3 musique – à Sion, ainsi qu’en privé.
En parallèle à ses études musicales, il a suivi des
études universitaires à l’Université de Fribourg
en sociologie de la communication. Il décroche le subside «
Jean Widmer » en 2008 et termine sa licence en 2010. |
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